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15 Octobre 2005
Briatore élu Homme de l'année!
Le journal quotidien de la F1, le Red Bulletin, a élu Flavio -l'éleveur de champions- Homme de l'Année en Chine.
C'est un rituel qui a pris sa place cette année. On arrive tôt, encore ensommeillé après une nuit trop courte, et la première chose que l'on fait en arrivant dans le paddock est de prendre un exemplaire du Red Bulletin.
Aujourd'hui, lorsque les membres des équipes sont arrivés sur le circuit, ils ont parcouru le journal quotidien du paddock, ont souri en regardant ce mélange de photo-légendes amusantes, mais le sujet principal a retenu leur attention. Le Directeur Général du Renault F1 Team venait d'être élu « Homme de l'Année ». Morceaux choisis de l'interview.
Sur la Formule Un
« La Formule Un est compliquée, mais pas autant que ce que les gens veulent nous faire croire. Il nous faut nous regarder sans complaisance. Construisons un show qui tienne les spectateurs en haleine, qui puisse promouvoir les jeunes pilotes, concentrons-nous sur le marketing et la communication, travaillons sur notre image. Au milieu, il y a une place pour la technologie. Mais le spectacle d'abord. »
Sur la façon d'arriver au succès
« Le succès, ce sont les individus qui le créent. Ce n'est pas le pilote ou moi-même, c'est le groupe. C'est primordial. Le pilote est la personne qui concrétise le travail de toute une équipe sur la piste, il est le dernier maillon de la chaîne. Il doit traduire, interpréter et concrétiser les efforts de 100, 200, 500 personnes. Voilà ce que vous procure un pilote. »
Sur l'individualisme
« J'ai toujours suivi mon propre chemin. J'ai montré qu'on pouvait gagner avec Benetton, puis avec Renault. N'oubliez pas que Renault est le premier constructeur non-sportif à remporter le championnat du monde. Nous y sommes parvenus en quatre ans. Nous avons commencé en Australie, en 2001. Nous étions alors 18ème et 19ème sur la grille. Je me souviens, nous avions été dépassés par une Minardi. Avec un certain Alonso au volant ! »
Sur la manière de s'exprimer
« Certains managers pensent qu'il faut gérer les pilotes comme des soldats de plomb. Je ne suis pas d'accord : ils doivent avoir leur liberté. Il y a des limites, bien sûr, et un type intelligent les trouvera tout seul, mais il faut qu'ils s'amusent. Ce sont des jeunes. Je n'ai jamais essayé de dire à mes pilotes ce qu'ils devaient raconter en interview. Et je n'ai jamais écouté un de mes pilotes en interview. Je m'en moque. Ils sont tous libres de dire ce qu'ils veulent. »